Description
Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s’en contrefiche. Mais kesski l’intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C’est qu’il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette! Le chef-d’œuvre de Raymond Queneau… par le dessinateur de «Aya de Yopougon»: des personnages et des dialogues inoubliables, un dessin et une mise en scène sublimes, une bande dessinée qui sait être belle et drôle à la fois. Extrait d’une interview de Clément Oubrerie parue dans «Page des Libraires» (par A. Julia et I. Conni, juin-juillet 2008) : – Le choix ne m’était effectivement pas imposé. J’ai longuement fouillé dans leur collection et j’ai lu un assez grand nombre de romans. Le mariage entre l’adaptation et la réalisation s’est étalé sur six mois, il valait donc mieux être à l’aise avec le texte! Adolescent, j’étais fasciné par Boris Vian, par son œuvre littéraire et musicale, j’adorais son univers protéiforme, son appétit de vivre. Seulement à vouloir tout lire, tout connaître, j’ai fini par saturer. Queneau était l’ami de l’auteur de “L’Écume des jours” et son “Zazie dans le métro” évoque bien cette période insouciante de l’après-guerre. De plus cet étrange roman linéaire commence de manière assez sage puis monte en puissance pour finir de façon totalement invraisemblable, ce qui le rend très singulier.» |